Évaluer la « qualité » d’une image

Que veut dire « qualité » ?

C’est la manière d’être, normalement non mesurable, d’une chose qui donne une valeur plus ou moins grande (s’opposant à quantité) par rapport à une autre.

Estimer la « qualité » d’un produit est une discipline entière, dans de très nombreux domaines.
Ex : ISO 9000, la norme de référence du vocabulaire des « systèmes de management de la qualité » la définit comme « l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques d’un objet (produit, service,…) à satisfaire des exigences« . Dans ce contexte, le terme qualité peut être utilisé avec des qualificatifs tels que « médiocre, bon ou excellent » (également fort subjectif).

Donc.. Pourquoi s’obstiner à parler de choses très subjectives avec de la programmation qui ne peut qu’être objective ? Justement, c’est pour rendre ce facteur objectif qu’on essaie de le programmer. CQFD 🙂

Car malgré tout, en astronomie, on parle couramment de « qualité » :

  • Qualité de positionnement et du suivi
    (erreur périodique, précision, pointage,…)
  • Qualité de la chaîne optique
    (verre, construction, solidité, diffraction, transparence, etc…)
  • Qualité du capteur
    (sensibilité, défaut de lecture, bruit, efficacité, etc…)
  • Qualité du ciel
    (turbulence, transparence, polluants,…)
  • Qualité du pré-traitement
    (accumulation, correction, bruit de capture, stockage,…)
  • Qualité du traitement
    (interpolation, tri, empilement, réduction, correction, …)
  • Qualité du post-traitement
    (fond du ciel, bruit, amélioration, correction de mise au point,…
  • Qualité de l’extraction
    (photométrie, spectroscopie, analyse, détection des objets, occultation, etc…)

La liste est (très) longue… Dans chaque domaine, on va devoir évaluer quels paramètres ou valeurs objectifs peuvent être observés, calculés et transformés en une notion de « qualité ». La théorie sur le sujet est vaste…

Et rien que sur le critère « optique », les méthodes de caractérisations de la qualité d’une optique astronomique sont nombreuses :

A quel moment un programme Python peut-il aider l’amateur ?

Réponse : en soi, partout, dès que cela peut se programmer avec des « évaluation » objectives (capteur, formules, etc associés … 🙂

Plusieurs sujets m’ont intéressé, car simples à réaliser…